Charles Aslangul, conseiller municipal UMP de Bry-sur-Marne a décidé en début ...
de mois de déposer une plainte avec constitution de partie civile contre Quick pour « discrimination dans l'offre ou la fourniture d'un service ». Du fait de la constitution d'une partie civile, un juge d'instruction de Créteil a été désigné, ce qui est une procédure automatique qui ne présage en rien des suites qui seront données à cette action. Cette procédure apparaît donc davantage pour l'élu francilien, proche de la droite nationale, comme une occasion de faire parler de lui.
D'ailleurs, le gérant du restaurant roubaisien de la chaîne, qui a fait figure de précurseur dans le domaine, ne s'émeut guère de cette modeste réplique d'une polémique qui avait enflammé l'hiver 2010 : « Ces questions concernent le groupe Quick et non les franchisés ». Pascal Nys, qui dirige cinq restaurants Quick dans la métropole, rappelle que les critères ayant conduit Quick à orienter l'offre de certains de ses établissements vers le halal étaient uniquement d'ordre économique : « Cela s'est fait à partir d'observations. Les restaurants dans lesquels les ventes de "fish" étaient largement supérieures à la moyenne, et les ventes de "bacon" largement inférieures ont été identifiés comme étant susceptibles de passer au halal ». Depuis l'été dernier, une nouvelle vague de transformation a été initiée au sein de l'enseigne, et 22 restaurants Quick sont désormais entièrement halal en France.
« Quand on fait du commerce, ce qui compte c'est d'aller au-devant des attentes de la clientèle, reprend Pascal Nys. Ce que je constate, c'est que ce changement nous a permis de développer notre chiffre d'affaires, de doubler les équipes de managers et d'embaucher une quarantaine de personnes en plus au sein du restaurant, tous types de contrats confondus ». Pour ce qui est de l'aspect discriminatoire de l'offre, Pascal Nys précise qu'un « burger surgelé non-halal est disponible au cas où un client en ferait la demande. C'est un burger Charal qu'on réchauffe au micro-ondes dans sa boîte... » Un burger qui n'a pas vraiment la cote à Roubaix : « Je ne me souviens pas qu'on en ait vendu un seul », sourit Pascal Nys, pas inquiet pour deux sous devant ce nouvel embryon d'épisode judiciaire. •
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